Histoire de bambous

Bambou du genre pseudosasa trouvé « en pleine nature » dans la vallée du Burnot.

Apparemment il s’agit d’une variété traçante potentiellement très invasive.

 

Personnellement, je le jure, je n’ai rien contre les pandas. Par contre et malgré les bouleversements climatiques en cours, je ne pense pas qu’il soit prioritaire de préparer, à son attention et dans nos vallées, de vastes bambouseraies, ces fameuses végétations dont les gros nounours raffolent en effet. Pourtant, si on n’y prête gare, c’est le bien le risque encouru …

Les bambous en général sont de plus en plus appréciés dans les jardins pour leurs qualités ornementales. Chacun a son point de vue là-dessus bien entendu. Au niveau biodiversité par contre, l’apport à la faune et à la flore local est souvent faible voire nul. Au contraire, le caractère envahissant de plusieurs variétés cause à certains endroits de vrais problèmes environnementaux lorsque la plante s’échappe largement des jardins.

A tel point que certains décident de se séparer de leurs belles plantes. Et c’est là que commencent les problèmes : bonne chance pour se faire quitte d’une variété traçante qui n’aurait pas été contenue. 

Sans scrupule, certains anciens amateurs de bambou estiment que la nature est le meilleur endroit pour se débarrasser des reliques de leur cauchemar… C’est notamment ce qu’un indélicat a fait en bord de Burnot à Rivière. Sauf que le bambou rejeté a survécu et a commencé sa nouvelle vie dans la plaine alluviale. Autant dire qu’il y a là un grand péril pour la végétation naturelle du fond de vallée très diversifié à cet endroit. 

J’ai donc pris l’initiative d’extraire les rhizomes et les touffes présentes en essayant de n’en rater aucune. Le tout a été entrelacé dans une cépée de noisetier pour garantir un séchage et un dépérissement des plantes.

A l’avenir : 

  • Si vous avez des déchets verts, potentiellement invasifs ou pas d’ailleurs, éviter de vous en délester dans l’environnement. C’est interdit et ça cause de gros soucis à la nature. Faites plutôt un compost (avec séchage préalable pour les plantes invasives) ou rendez vous dans un parc de recyclage.
  • Si vous croisez le tas de bambous, respectez-le pour éviter que les plants ne soient remis en contact avec le sol.
  • Je solliciterai la commune pour remettre les plots de béton en place car le chemin directement accessible en remorque est bien trop tentant pour les dépôts en tous genres.

Images prises sur le site le 23 février 2021. 

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