Orange ou verte, la ferme ne peut se résoudre à devenir un simple outil mécanique

En ce moment, il n’y en a que pour l’IA. Une intelligence artificielle qui semble tout à coup sacralisée au point de nous faire oublier tout le reste. Honnêtement et pour ne prendre qu’un exemple, la robotisation généralisée des fermes même si ce serait un défi « super excitant » pour les concepteurs électro-geek en tous genres de l’IA, qui pense réellement que ça va sauver la vie du fermier ? Qui pense que ça va lui permettre de se reconnecter au vivant qui l’entoure ? Qui pense que ça va nous permettre à tous de bénéficier demain d’une alimentation enfin issue de fermes respectueuses de leur environnement, de leurs sols, des rivières qui entourent les terres et des fossés jugés non productifs et qui le sont pourtant tellement …

N’est-il pas urgent, à la place de concourir pour le titre de Ville intelligente, nouvelle course aux gommettes devenue stratégique sur le plan de la COM’ en tout cas, d’appliquer un filtre à toutes ses idées super novatrices mais tellement peu indispensables. Et surtout quel est le coût environnemental et énergétique de ces développements ? Peut-on se le permettre aujourd’hui compte tenu de l’état de banqueroute dans lequel on se trouve ?

Un tel filtre doit naître de la conscience citoyenne et politique, un outil d’autolimitation qui guide les développements futurs vers le « moins » et non pas vers le « tellement plus moderne » … Ce filtre, on peut le nommer SHS puisqu’il n’y a plus que les acronymes qui soient tendances. Car oui, cette sobriété heureuse et solidaire est nettement plus enviable et prioritaire pour enfin enclencher un mouvement vers une société moins destructrice et plus égalitaire, dans le respect de tous ses habitants et de leurs générations futures, qu’elles soient à plumes, à écailles, à écorces ou même, d’accord c’est bizarre et presque inconvenant mais c’est la nature, à poils.

Première étape ? Arrêtons, les éloges béats de ce xième développement technologique attendu avec tellement d’impatience et posons-nous d’abord les questions : en a-t-on réellement besoin et en quoi ceci va-t-il nous permettre de nous reconnecter aux limites de la Terre qui nous accueille ?

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